Mon métier n'a rien à voir avec la photographie : je travaille dans le social, sur des problématiques compliquées (handicap, incarcération). C'est probablement pourquoi je ne fais jamais de portraits. Mes humains sont lointains, et, sauf exception, indifférents à mon acte de photographie.
J'aime surprendre les personnes en situation de travail. Elles m'y semblent plus concernées, plus grandes que dans leurs loisirs.
J'espère qu'un jour je verrai le processus inverse : les humains s'élèveront par la culture et le loisir. Le travail sera un service rendu à la communauté, pas un marqueur social.
